Mon ami Le Marchand …

Le marchand, un de mes frères en esprit, m’écrit à propos du Lycée…

« Bonjour !

De l’âme tu en as mis aussi beaucoup dans ton livre et cela le rendait encore plus sensible, plus vivant, plus attachant.

Mais j’imagine aussi que pour d’autres lecteurs plus « terre à terre » cela doit rendre les portraits plus difficiles à cerner et les histoires plus difficiles à suivre, ptêtre…

Mais j’imagine aussi que pour les écrivains qui ont beaucoup d’eux-mêmes à donner et qui s’obligent, ne pouvant faire autrement, à le donner d’une certaine manière, la plus conforme possible à ce qu’ils/elles ressentent, ainsi qu’à l’image qu’ils/elles ont d’eux/elles-mêmes, ils/elles n’ont pas le choix.
Enfin, c’est ce que je crois !

Cependant, c’est exactement ce que je recherche dans un livre (et aussi dans ce que j’écris moi), finalement, beaucoup plus de subjectif que d’objectif.

Sinon, autant lire le journal, un documentaire, un roman d’aventures ou un polar !

Ton livre je l’ai dévoré d’une traite, en 2h chrono, preske en apnée ! C’est le genre de livre qui prend aux tripes et qui ne vous lâche pas avant la dernière page.

D’ailleurs, je me demandais s’il n’avait pas été écrit aussi de cette manière ? »

Ce qu’il y a de pratique avec de tels « confrères », c’est qu’il n’y a pas besoin de pesantes explications. Ca passe direct de coeur à coeur et bon sang que c’est bon !

2 réflexions sur “Mon ami Le Marchand …

  1. LeMeDeFe dit :

    Houla… Mais c’est que tu vas me faire rougir toi en me publiant sur ton blog, c’est le début de la gloire !

    Nan, sérieux, ce mail c’était surtout pour moi l’occasion de te remercier pour le très agréable moment de poésie, intime et realiste que j’ai vécu en lisant ton livre.
    Un livre qui bien que très personnel, sait réveiller tout ce qui s’est assoupi en nous, faute bien souvent d’avoir su trouver un écho à la hauteur de nos espérances, de notre appétit de vivre.

    Même si le douloureux épisode que nous avons vécu en commun dans notre vieux lycée du 77, invitait d’une certaine manière à prendre du recul, en nous ramenant brutalement à une froide réalité, je pense qu’il a eu aussi pour effet de nous marquer à vie et de nous convaincre que le bonheur n’est pas qu’une question de réussite dans le travail.
    Et tout ce que tu as écrit à côté de cette histoire, ouvre justement ces autres portes, vers un juste questionnement, ouvert et dynamique, sur soi-même et sur l’Autre.

    Et si je me suis senti aussi « frère en esprit » c’est surtout dans toutes ces envies de bouger, d’aller de l’avant, ne supportant pas tout ce qui est figé, dans une posture certes confortable en apparence pour l’esprit, mais qui interdit absolument toute profondeur, et dans tous les sens du mot.

    Quant à m’honorer du titre de « confrère », dans l’esprit ou la démarche, à la rigueur je peux le concevoir.
    Mais franchement, je crois que je ne t’arrive pas à la cheville, pour ce qui est du talent et de la passion nécessaire, pour parvenir un jour à t’égaler en écriture !
    N’empêche, ces liens de coeur à coeur réchauffent l’âme et sont très nourrissants.

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