We call it love ce chant déchirant de mère submergée de douleur et de silence
We call it love cette danse entre deux qui ne devraient pas…
s’aimer
We call it love cette danse d’acteurs dans les allées
Ce cortège funèbre et doux susurré
We call it love ce mélange de feulements et de cris
« Lorsque la pluie est tombée on a tous été mouillés »
De vents inquiétants et de craquements secs comme une vie
Cou cou pée
We call it love ce refus de la haine légitime
Ce pardon qui émerge de la prière
« Il n’y a que l’impardonnable qui puisse être pardonné »
Il n’y a que les victimes qui puissent rebâtir
Il n’y a que la vie qui puisse ressurgir du ventre de la mère endeuillée pour hurler:
« Aime »
Aime-le comme ton fils en humanité, cet homme de champs et de sorgho,
Son meurtrier…
Beauté.
We call it love ce chant plein, peuplé de halètements, de vents mauvais et de magie
Toute cette pièce baigne dans une atmosphère de dignité et de sacré dont on ressort grandi…
Un peu plus humain, oui.
Merci à Carole, Hervé, Eliane, Michael et Denis.