UNE EXCEPTION….

UNE exception, hier dans la cohue des empressés

Un Jared Leto en costard, sort de son isoloir

Vient rendre le trop perçu de monnaie rendue lors de la submersion des affamés.

Oh toi, passant au regard persan,

Si tu savais l’allumoir

Que tu as fait naître

Au coeur de cet éteignoir d’âmes et de feux !

Tu collectionnes sur ton plastron
Tous les galons de la séduction

Mais connais-tu le pouvoir

De tes yeux d’encore-enfant

23-05-531

Emerveillés par la force d’une probité, qui rejaillit en boucle

Et te couronne

Au milieu de l’allée atone

Des zens pressés.

J’ai vu naître sur ton visage

L’étonnement d’avant-hier,

Lorsque loin des costumes,

Des notices et des mortifères,

Tu regardais crapahuter

Un hanneton

Dans le jardin de ton grand-père.

J’ai vu l’enfant nu,

Loin des Honolulu et des somnifères,

Loin des postures et des stratégies,

Loin de ces rails, qui te mènent vers quel camp…

Une parcelle de vie et de lumière oubliée a refleuri en toi.

Arrose-la souvent.

 

Camille

DEGUSTER

Le silence, le  jardin, le chant du pinson, la petite mare, le chat des voisins qui passe, que je caresse, qui s’en va vers son ailleurs…le chocolat.

Tout est bon à déguster.

 

Pas envie de prendre la voiture pour aller faire des choses nécessaires.

Ne « rien » faire. « Tout » faire donc.

Être.

 

Bel été à vous!

 

Camille

Deux soeurs dans un jardin d’été…

Bonjour à tous!

 

Le soleil, le vent doux et caressant, les pensées dérivant… et ne rivant plus du tout.

Et soudain un air qui vient de loin …

Une joliette qui m’a trotté en tête tout le jour, dans le jardin..

Une histoire de requin blanc, d’ex-amant ou de dauphin blanc, histoire de remonter le temps pour être à présent dans le plein instant….?

Un bonheur tout nu qui croque le moment qui passe…

Un truc dans le genre … doucement.

Décidément, j’ai la mémoire flanche!

Goûtons ensemble, voulez-vous?

My emotion…

 

Et puis la soeur ainée s’est rappliquée, forcément!

Un effet papillon qui  surgit se planque au fond d’ un canot clapotant sous les étoiles

« dans ce pays où rien ne bouge », il y a un poisson rouge qui doit brûler, sinon le nectar tue la fleur, je crois!

C’est urgent, il a l’air d’insister!

Les ronces, les genêts brûlent, mais du secours est attendu…

Ouf!

 

Belles journées d’été à vous, douces et pleines de Vie!

 

Camille